Une précocité découverte à 40 ans grâce à mes deux enfants précoces eux aussi, j’ai suivi le parcours du combattant de nombreux parents. De par mon métier j’ai été amené à de nombreuses
observations dans le milieu scolaire et dans mon cabinet.
Comme tout parent d’enfant précoce je me suis heurtée au système éducatif inadapté mais j’y ai rencontré aussi des gens très compétents qui m’ont beaucoup aidé à structurer mon
travail d’accompagnement de ces enfants.
La kinesiologie, la brain gym, l’hypnose et bien d’autres outils dont je dispose maintenant, m’aide à accompagner au plus proche de leurs besoins enfants et adultes précoces.
Je les aide à transformer ce boulet d’incompréhension bien lourd à trainer en un mieux vivre au quotidien et faire de leur différence une force de vie.
Personne ne devrait souffrir d’être différent, ne restez pas dans une situation de souffrance sans vous faire accompagner pour aller mieux.
Les enfants dits précoces sont des enfants dont l'âge mental est de 2 à 7 ans au-dessus de leur âge réel.
Ces enfants intellectuellement précoces sont présents dans tous les milieux socioculturels et représentent 2,3 % de chaque classe d’âge, soit 400 000 enfants entre 6 et 16 ans.
«Surdoué», « zèbre », «en avance», «à haut potentiel», «EIP ou enfant intellectuellement précoce», « en douance »… Les termes ne manquent pas pour définir ces enfants, bénéficiant donc de
certaines aptitudes. Ces enfants se différencient surtout par un fonctionnement différent.
Leur particularité initiale : un QI (quotient intellectuel) supérieur ou égal à 125 mais pas seulement !
Si vous pensez que c’est une chance d’avoir un tel enfant, parlez-en à la personne concernée :
Il y a tant de questions que je pourrais encore vous poser pour vous faire comprendre qu’être précoce n’est pas toujours facile dans ce monde qui vise à normer tout le monde.
La particularité d’un enfant précoce est son cerveau qui fonctionne en arborescence…. Toujours au travail et surtout toutes les questions en même temps et toutes les réponses en même temps ! Et
surtout cette notion permanente du « ça peut être encore mieux…. »
La précocité s’accompagne aussi souvent de troubles tels que les colères, la violence, la fatigue pour cause de mauvais sommeil, la rébellion permanente ou l’effacement total, quelques problèmes
pour s’intégrer dans un groupe etc…
Souffrances affectives, inhibition intellectuelle, anxiété, états dépressifs, phobie (scolaire…), troubles du comportement, du sommeil, troubles des relations sociales et TOCS, échec scolaire
sont autant de risques psychopathologiques liés à la précocité.
La kinésiologie, le travail sur les émotions, les exercices de respiration et de visualisation sont des outils très efficaces pour accompagner ces enfants sur le chemin de l’acceptation de leur différence. Plus calmes, plus posés, sachant mieux exprimer ce qu’ils ressentent il pourront mieux s’intégrer dans leur scolarité et mieux vivre au sein de leurs familles et de leurs groupes d’amis. Ils seront plus en paix avec eux même, les protégeant au mieux des crises de dépressions fréquentes sur ces enfants.
Hé oui les enfants précoces sont devenus des adultes précoces !!
Et ils ne perdent pas leur particularités en grandissant !
Que deviennent ces adultes à qui on a jamais dit qu’ils étaient précoces ? Eux qui croyaient être nuls à l’école parce que c’est ce qu’on leur a toujours dit. De leur impression d’être
différents, intransigeants, colériques, et en même temps si plein d’amour, ils n’ont gardé que les côtés négatifs, ceux qui font croire qu’on arrivera à rien dans la vie. Et d’ailleurs cela
se réalise : impossible de garder un couple, ils choisissent toujours les mauvaises personnes, ils sont incapables de garder un boulot longtemps, ils ont la bougeotte……ils ne sont
jamais satisfait ….
Ho bien sûr dans le lot il y a ceux qui ont toujours été bons à l’école, qui se sont fondus dans le moule, qui ont été de gentils petits soldats mais qui portent au fond d’eux cet éternel doute
sur leurs capacités, ce mal être qui fait osciller régulièrement entre la déprime et l’envie de créer, cette compétence que personne ne discute qui les fait se sentir quand même mal dans
leur peau.
Mon travail consiste à les accompagner, pour accepter leur différence et leur donner les outils pour s’en servir, pour être la personne qu’ils ont vraiment envie d’être, revendiquer le droit d’aimer apprendre, aimer changer de métier, aimer les gens, ressentir autrement… et surtout enfin comprendre et apprivoiser ces soupapes de décompressions souvent craintes qui provoques de telles crises d’angoisses et de déprime !